How to Plan for the Best Fall Garden Ever
Quand la chaleur estivale commence à s’estomper, les gens quittent le confort de leur maison climatisée pour profiter de la fraîcheur automnale. Mais ils ne sont pas les seuls – les plantes en font tout autant. En fait, l’automne peut être l’un des meilleurs moments de l’année pour ajouter de nouvelles plantes à votre aménagement paysager. Les températures modérées de cette saison sont relativement clémentes pour les jeunes plants puisqu’elles leur laissent le temps de développer un bon système radiculaire et leur évitent le choc thermique d’une transplantation estivale. Une plantaison automnale permet également aux racines de croître avant l’arrivée du froid hivernal. Dans les régions qui connaissent un été chaud et sec, la plantaison automnale est particulièrement importante car les plantes disposent de plus de temps pour développer un nombre suffisant de racines par lesquelles elles absorberont l’eau dont elles auront tant besoin pour traverser l’été.
Si la plupart des arbres, arbustes et vivaces ont avantage à être plantés en automne, il en va autrement des plantes sensibles au gel qu’il vaut mieux planter au printemps quand les risques de gel sont écartés. Après avoir développé suffisamment de racines, les plantes se concentrent sur leur croissance hors terre, ce qui est indicatif d’un système radiculaire sain.
Avant de saisir votre pelle et de vous rendre dans le jardin, prenez connaissance de ces quelques conseils qui vous aideront à optimiser vos plantaisons automnales en évitant certaines erreurs courantes. Prêt? Allons-y!
Renseignez-vous sur les plantes avant de les acheter.
Plus que toute autre démarche, le temps que vous consacrerez à ces recherches vous fera gagner du temps, de l’argent, des soucis d’entretien et des remords d’achat impulsif. Trouvez les réponses à ces questions importantes avant d’acheter une plante pour votre jardin :
1. Est-ce une plante autochtone ou adaptée à votre climat? Les plantes qui conviennent mal à votre climat exigent beaucoup plus de ressources (eau, engrais, entretien) pour survivre et donnent souvent des résultats décevants.
2. Quel degré d’ensoleillement exige-t-elle : plein soleil, partiellement ombragé, totalement ombragé? L’une des erreurs les plus communes en jardinage est d’exposer les plantes au mauvais degré d’ensoleillement, à un endroit où elles ont du mal à survivre.
3. Quelle taille atteindra-t-elle? Dans les quelques années qui suivent sa plantaison, cette plante qui paraissait si petite dans son pot à la pépinière peut croître de façon exponentielle. Un arbuste d’une trentaine de centimètres de hauteur et de diamètre peut rapidement atteindre six fois cette taille et envahir votre aménagement paysager. Assurez-vous de bien prévoir la taille adulte de la plante que vous avez choisie afin de lui laisser suffisamment de place pour grandir.
4. De quel type d’entretien cette plante aura-t-elle besoin? La plupart des plantes autochtones nécessitent habituellement peu d’entretien, mais celles qui ne le sont pas peuvent exiger beaucoup plus d’élagage, d’arrosage et de fertilisation que vous ne souhaitez faire.
La réponse à ces questions se trouve parfois sur l’étiquette de la plante. Votre pépiniériste peut aussi être en mesure de vous renseigner à ce sujet. Les coopératives agricoles et les horticulteurs pourraient avoir une liste des plantes qui conviennent à votre région.
Sélectionnez des plants sains.
C’est un conseil qui peut sembler évident, mais vous devez examiner le dessus et le dessous du plant pour savoir à quel point il est sain.
Cherchez des plants sans feuilles brunes ni jaunies indicatives d’un manque ou d’un excès d’arrosage. Si le sol dans le pot est détrempé ou sent mauvais, passez votre chemin.
Vérifiez si le feuillage et les tiges montrent des signes de maladie ou d’infestation d’insectes. Des feuilles mâchouillées ou des toiles d’araignée peuvent être des dommages causés par des insectes. Des taches pâles ou foncées sur les feuilles peuvent indiquer que le plant est infecté et il vaut mieux ne pas le planter parmi les autres plantes de votre jardin pour éviter de les contaminer par mégarde.
Bien que vous puissiez être tenté d’acheter un plant en pleine floraison, mieux vaut opter plutôt pour celui qui est encore sans bourgeons ou dont les bourgeons sont encore fermés. À priori, cela ne semble pas logique car nous préférons tous une belle plante fleurie à une qui ne l’est pas du tout. La raison pour choisir le plant qui n’est pas en pleine floraison est la suivante : les fleurs tombent habituellement peu après la mise en pleine terre à cause du choc de la transplantation. De plus, la majeure partie de la période de floraison s’est écoulée pendant que le plant était à la pépinière. Une fois mis en pleine terre, le plant aux bourgeons non ouverts commencera à fleurir et vous profiterez ainsi de toute sa période de floraison.
Il y a plus à examiner que le feuillage pour évaluer la santé d’un plant. Vous devez aussi regarder les racines avant de l’acheter. Parfois les plants restent longtemps dans leur pot à la pépinière et les racines ont poussé autour de la motte de racines en s’enchevêtrant (comme sur la photo).
Les plants aux racines enchevêtrées ont de la difficulté à survivre parce que leurs racines poussent autour de la motte au lieu de s’enfoncer dans le sol où elles trouveraient l’eau et les nutriments dont elles ont besoin et, avec le temps, ils risquent de mourir.
Si vous avez un plant aux racines enchevêtrées, vous pouvez tenter de corriger le problème en entaillant verticalement toute la circonférence de la motte de racines à 5 à 7,5 cm (2 ou 3 po) d’intervalle à l’aide d’un couteau bien aiguisé, depuis le dessus de la motte jusqu’au-dessous de celle-ci. Cela réoriente la croissance des racines en aidant celles-ci à s’enfoncer dans le sol.
Choisissez de plus petits arbres ou arbustes, plus faciles à transplanter.
Bien que vous puissiez être tenté de planter le plus grand arbre offert à la pépinière, vous serez peut-être surpris d’apprendre que les plus grands plants prennent plus de temps à s’établir en plein sol que les plants plus petits. C’est parce que les plus petits plants sont plus jeunes et n’ont pas besoin d’autant de racines pour soutenir leur croissance. Une fois qu’ils ont été transplantés, leurs racines s’étendent et la croissance hors sol débute peu après. Un plant de plus grande taille de la même espèce possède plus de tiges et de feuillage que son système radiculaire doit soutenir et le contenant dans lequel il est vendu limite la croissance de ses racines. À cause de son âge et de sa plus grande taille, le plant peut prendre plus de temps à s’établir dans l’aménagement paysager.
Voici un conseil populaire parce qu’il permet non seulement de sauver de l’argent, mais aussi de creuser les trous plus facilement.
Creusez un trou trois fois plus large que la motte de racines. Contrairement à ce que l’on croit généralement, la plupart des racines d’une plante croissent vers l’extérieur. Creuser un trou plus large que la motte de racines aide les racines à croître plus rapidement et accélère la croissance du plant. Il est important de noter que la profondeur du trou doit être égale à la hauteur de la motte de racines ou même supérieure à celle-ci de 5 cm (2 po) car la terre peut se tasser après la plantaison.
Améliorez le sol par l’ajout de compost quand vous plantez des plantes non autochtones. Le compost améliore la rétention d’eau dans les sols sablonneux et aide à aérer les sols argileux. Il enrichit aussi le sol de nutriments et de microorganismes qui profiteront aux plantes non autochtones. La règle est de mélanger une part de compost à une part de sol autochtone dans le trou avant de planter.
Il n’est habituellement pas nécessaire d’enrichir le sol pour les plantes autochtones qui sont adaptées au sol de votre région, à moins que vous ne vouliez améliorer l’égouttement ou la capacité de rétention d’eau de votre sol.
N’ajoutez pas d’engrais aux nouvelles plantaisons dans l’immédiat. Quand un plant vient d’être transplanté, il consacre presque toute son énergie à la croissance de ses racines. Quand il a développé un bon système radiculaire, il entreprend sa croissance hors terre (à partir du collet). Si vous ajoutez de l’engrais immédiatement après la plantaison, vous perturbez le cycle naturel et forcez la plante à grandir hors terre alors qu’elle n’a pas encore suffisamment de racines pour soutenir cette croissance
- Pour les plantes non autochtones, ne fertilisez qu’après avoir constaté une nouvelle croissance.
- Pour les arbres fruitiers, attendez au moins un an après la plantaison avant de fertiliser.
- Les plantes autochtones n’ont habituellement aucun besoin de fertilisant, même après qu’elles soient établies. En fait, l’ajout de fertilisant risque d’avoir l’effet contraire à celui recherché — il favorisera la croissance du feuillage, mais limitera la floraison.
Arrosez les nouveaux plants à fond et fréquemment. Un nouveau plant a besoin d’une plus grande quantité d’eau que les plantes établies dans l’aménagement paysager depuis plus d’un an. Vous devrez peut-être l’arroser davantage au cours de la première semaine suivant la plantaison, pour ensuite réduire progressivement la fréquence des arrosages jusqu’à ce que le plant ait passé un an en plein sol. Vous pourrez alors l’arroser avec la même régularité que vos autres plantes.
La fréquence d’arrosage dépend du type de plante, de votre climat, de votre sol et du type d’irrigation que vous utilisez (boyau, gicleurs, goutte à goutte). La pépinière où vous avez acheté votre nouveau plant devrait être en mesure de vous fournir des instructions détaillées sur la fréquence d’arrosage de ce dernier. Vous pouvez aussi communiquer avec un horticulteur local. Plusieurs administrations municipales diffusent des renseignements utiles sur la fréquence d’arrosage des végétaux, adaptée à la région.
Entourez les nouveaux plants d’une couche de paillis. Le paillis ajoute une couche supplémentaire de protection pour les plantes — particulièrement celles nouvellement plantées. Une couche de 5 à 10 cm (2 à 4 po) de paillis aidera à garder le sol humide, frais en été et chaud en hiver, et empêchera l’installation des mauvaises herbes.
Quand vous ajoutez du paillis, il est important qu’il ne touche le collet de votre arbre ou de votre plante parce qu’il peut créer un milieu chaud et humide propice à la prolifération des maladies et des insectes. En règle générale, il faut éloigner le paillis d’au moins 7,5 à 15 cm (3 à 6 po) du collet de la plante.
Soyez patient pendant la croissance des nouveaux plants. C’est peut-être là le conseil le plus difficile à suivre. Après avoir mis autant d’efforts dans le choix et la plantaison de notre nouvel aménagement, on aimerait voir les résultats instantanément – et non de petits plants fluets entrecoupés de grands espaces vides. On est alors tenté d’augmenter le nombre de plants. Ce serait certes plus joli au départ, mais pendant que vos plantes grandiraient jusqu’à leur taille adulte, votre jardin aurait rapidement l’air encombré, ruinant ainsi le bel aménagement auquel vous avez consacré tant de travail. Si ces espaces vides vous agacent vraiment, plantez-y des annuelles ou des vivaces non durables jusqu’à ce que vos nouveaux plants prennent suffisamment de volume.
Profitez de toutes vos plantaisons d’automne. Avec le choix du moment opportun, quelques recherches, des plants sains, de grands trous, un bon arrosage et du paillis, vos plantaisons automnales atteindront bientôt leurs formes matures et concrétiseront votre vision d’un bel aménagement paysager.